Joan Mitchell I Carry My Landscapes Around With Me /anglais

I carry my landscapes around with me se concentre sur les œuvres multipanneaux à grande échelle de l'artiste abstraite américaine Joan Mitchell des années 1960 aux années 1990.

L'exploration par Mitchell des possibilités offertes par la combinaison de deux à cinq grandes toiles lui a permis de créer simultanément une continuité et une rupture, tout en ouvrant une étendue panoramique faisant référence aux paysages ou à la mémoire des paysages.

Au cours de sa carrière, Mitchell a établi une approche singulière de l'abstraction. Sa réinterprétation inventive de la relation traditionnelle entre la figure et le sol et son utilisation synesthésique de la couleur l'ont distinguée de ses pairs, donnant lieu à des compositions construites intuitivement et chargées d'émotion qui évoquent tour à tour des individus, des observations, des lieux et des points dans le temps. Le critique d'art John Yau a qualifié ses peintures de "l'une des plus grandes réussites de l'après-guerre".

Publié à l'occasion de l'exposition éponyme chez David Zwirner New York en 2019, ce livre offre une occasion unique d'explorer l'éventail d'échelles et d'expérimentations formelles de ce domaine novateur du vaste corpus d'œuvres de Mitchell. Il présente non seulement des reproductions de chaque peinture de cette sélection dans son ensemble, mais aussi de nombreux détails qui permettent une compréhension intime de la texture de la surface et du travail au pinceau. Dans les essais complémentaires, Suzanne Hudson examine les limites, les frontières et les bords dans les peintures à panneaux multiples de Mitchell, en commençant par sa première œuvre de ce type, The Bridge (1956), en les considérant comme des objets à la fois physiques et conceptuels. Robert Slifkin discute de la dynamique de la répétition et de l'énergie dans les peintures de l'artiste, en relation avec des œuvres de Monet et de Willem de Kooning, entre autres.