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Braïtou-Sala (1885-1972). L'élégance d'un monde en péril

9791092054637

Epuisé

29,00 € TTC

Informations complémentaires

Format 28-x-25-cm
Photos 150
dont couleurs oui
Reliure broché
Langue Francais
ISBN 9791092054637

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Braïtou-Sala. L'élégance d'un monde en péril. Catalogue d'exposition à La Piscine, Roubaix, du 19 mars au 5 juin 2016. 

Né à La Goulette, Albert Sala dit Braïtou-Sala (1885-1972) quitte sa Tunisie natale pour Paris en 1901. Élève à l'Académie Julian, il remporte en 1916 le prix du portrait et s'impose dans ce genre, comme l'un des plus grands spécialistes de l'entre-deux-guerres.
Il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1913, y obtient la médaille d'argent en 1920 - les oeuvres, et notamment les portraits, qu'il envoie chaque année par la suite, sont très appréciés et remarqués par la presse du temps, notamment par L'Illustration qui offre au peintre à maintes reprises sa couverture.
 
De 1919 à 1939, célèbre dans le Tout Paris mais aussi dans certaines capitales étrangères, Braïtou-Sala signe plusieurs centaines de portraits mondains et organise dans son atelier d'importantes réceptions. Grâce à l'entremise de son ami Alex Johanides, archiviste à la Comédie-Française, sa clientèle compte très tôt quelques-unes des plus grandes actrices de l'époque  mais aussi la cantatrice de l'Opéra de Paris Marthe Chenal, ainsi que plusieurs figures de la haute société parisienne et bientôt américaine.
 
En 1936, 1937, 1938 et 1939, c'est aux côtés de Picasso, Dufy, Braque, Chagall, Matisse, Derain ou Gromaire, qu'il représente la France à l'Exposition Internationale qui se tient au Carnegie Institute de Pittsburgh. Profondément meurtri par la disparition d'une grande partie de sa famille dans les camps de concentration nazis, Braïtou-Sala quitte Paris pour le Sud-Est de la France au début des années 1960 et meurt en 1972 en Arles dans un relatif oubli.
 
Associant aux rares toiles aujourd'hui en collections publiques (à Roubaix, Riom, Bordeaux, Beauvais et Boulogne-Billancourt) d'importantes oeuvres demeurées en mains privées, l'exposition organisée à Roubaix fait la part belle aux grands portraits mondains qui firent le renom de l'artiste dans le Paris des Années folles. Compositions très élégantes, saisissantes par la traduction virtuose des effets de matières et des jeux de lumière sur les étoffes des toilettes et les bijoux.
 
Elle évoque aussi les oeuvres conçues dans l'intimité familiale, autoportraits et études de têtes d'enfants notamment, ainsi que les étonnantes relectures de thèmes bibliques ou mythologiques entreprises dès les années 1920 et réinvesties après guerre. Privilégiant des sujets susceptibles de mettre en exergue la beauté et la sensualité de la nudité féminine, le peintre attribue avec malice des canons et des coiffures très contemporains à ses Léda, Suzanne, Amphitrite ou Danaé, et transpose leurs aventures dans des environnements explicitement datés.

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