Par créateur
Frais de port
à 0,01 €
pour la France
à partir de 50€ d’achats
Format | 23x29 |
Photos | Oui |
dont couleurs | oui |
Reliure | relié sous jaquette |
Langue | Francais |
ISBN | 2-86227-452-6 |
Collection | 15-square-de-vergennes |
Près de soixante ans après sa disparition, l'oeuvre de Robert Mallet-Stevens (1886¬1945) nous permet de redécouvrir un architecte moderne, un théoricien sans dogme, à des lieues de l'image commune du dandy parisien qu'on lui attribue.
Durant sa courte carrière une vingtaine d'années et autant d'édifices bâtis entre les deux guerres Mallet-Stevens s'est opposé à l'académisme des Beaux-arts tout en gardant, par ailleurs, ses distances avec la « machine à habiter » chère à Le Corbusier.
Sa filiation obligée avec le « style international » résume arbitrairement un parcours personnel atypique, homogène et libre. Choyé par une clientèle aisée et progressiste, écarté des commandes publiques, ignoré des industriels, Robert Mallet-Stevens a doté la France de quelques chefs-d'oeuvre de l'architecture privée qui ont rejoint sans peine l'histoire de l'architecture moderne, sans pour autant bénéficier de la protection inhérente à cette reconnaissance tardive.
Dès sa première commande importante, la villa Noailles à Hyères, en 1923, l'artiste élabore un vocabulaire esthétique cohérent : complexité des volumes, nudité des surfaces et larges ouvertures se combinent en un savant jeu de cubes où règnent l'air et la lumière.
Ses réalisations suivantes, la villa Poiret à Mézysur-Seine (1924), le garage Alfa-Roméo de la rue Marbeuf (1925), l'hôtel Barillet (1932), la villa Cavrois à Lille (1932) illustrent avec éloquence le but de ses recherches. Par ailleurs, il signe à Paris, en 1927, un ensemble unique de cinq maisons constituant la rue qui porte son nom. Ce manifeste cubiste, dont l'élégance a été gommée par des transformations drastiques, est aujourd'hui considéré comme une oeuvre majeure de l'architecture du XX' siècle.
Treize passionnés, venus de tous horizons architectes, designers, journalistes ou historiens se sont réunis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à « visage humain ».